FLCL (FuLiCuLi)

FuriKuri! FuliKuli. phuLiCuli… FouliCouli? allez vous me dire? Voici tout à fait l’archétype de titre qui me fait tilter… Et si on va regarder un peu derrière, c’est estampillé Gainax. Pas besoins de supplément de Pub pour que je m’y intéresse. Je me jette sur le DVD d’un ami et je lui pique lâchement pour pouvoir me donner une idée…
 
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FuriKuri c’est avant tout une atmosphère légèrement déjantée! Une planète à part où le chara. design de Yoshiyuki Sadamoto (Nadia, Evangelion, Les ailes d’Honneamises) se marie pour la plus grande joie de tous à un esprit de délirium proche de Kareshi Kanojo no jijo (Karekano pour les intimes).
 
L’atmosphère “Karekano” se retrouve dans toutes les deformations des persos, des passages en SD a gogo (SD= Super Deformed) des scènes manga, des attitudes exagérées, bref, un évantail de base pour un bon fou rire! Le tout est teinté d’une ambiance musicale très sympa qui détonne particulièrement bien (surtout pour le générique de fin que l’on retiendra très bien)
 
Le personnage principal est un jeune garçon de 12 ans nommé Naota. Il est plutôt râleur et têtu, il se ballade toujours avec une batte de baseball. Vient en second une jeune fille de 19 ans (?) nommée Haruko qui se ballade toujours avec une guitare électrique sur son Vespa. Enfin, Mamimi, 17 ans, la petite ami du grand frère de Naota, qui entretient une relation plutôt spéciale avec Naota.
 
Kamon, le père de Naota et Shigekuni, son grand père, sont deux joyeux lurons qui sont les premiers a bien vouloir accueillir Haruko sous leur toit, au grand damne de Naota. Haruko a l’air d’avoir plus qu’un lien de bourreau envers Naota, car, malgre les deux fois ou elle semble lui en vouloir personellement, elle le sauve plus tard, après l’apparition de Kanchi le robot.
 
Les mascottes à la Gainax, on va finir par croire que c’est obligatoire, surtout avec un nom au carré… Miyu Miyu est donc le chat de la charmante maisonnée de Naota. Enfin, dans le panel de personnages secondaires, on retrouve 3 camarades de classe de Naota, qui sont dans l’ordre, Gaku, Masashi et Ninamori.
 
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L’histoire se passe dans le présent… peut-être, dans une ville nommée Mabase, d’où s’élève un gigantesque Centre Medicale. Nandaba Naota, un jeune garçon, se fait renverser par un Vespa sur le chemin qui le ramenais chez lui. Il en récolte une bosse plutôt étrange. Le lendemain matin, alors qu’il se prépare pour aller à l’école, il découvre la jeune fille qui l’avait renversé la veille dans son salon.
 
A la fois étonné et énervé, il écoute les élucubrations de son père qui lui explique qu’il vient de prendre la décision de la garder comme gérante. Elle leur donne son prénom: Haruko. Naoko ne sait pas trop comment réagir au fait qu’Haruko et lui vont désormais vivre sous le même toit. Haruko semble vouloir rester avec lui, comme pour le surveiller. Elle sait quelque chose que lui ne sait pas.
 
Lorsqu’elle vient se coucher près de lui, le pauvre Naoko explose et décide d’aller dormir ailleurs. puis il se retrouve sur un pont, en train de discuter avec Mamimi. C’est alors que devant eux, un spectacle incroyable va se dérouler, un combat entre deux robots. alors que Naota se retrouve dans une sale position, Haruko arrive à la rescousse, avec toute la délicatesse qu’on lui connait.
 
FuriKuri est décidément un extra terrestre, et ce, même si on le compare aux anciennes productions de la Gainax. N’attendez pas la un anime réaliste à la nadia ou eva, pas non plus un cas de conscience léger à la Karekano. Je ne sais pas trop dans quelle catégorie classer cet anime, mais une chose est sure, il est totalement décalé! Si on y rajoute la très bonne bande sonore.
 
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Witch Hunter Robin

L’histoire se passe dans une époque contemporaine, voir un futur proche, au japon. Une organisation mondiale, Solomon, chasse les sorciers (witch) qui se laissent corrompre par leur pouvoir. Pour ce faire Solomon emploie des Chasseurs (hunter). Certains sont capables d’utiliser la magie (craft users), d’autres sont de “simples” humains. Tout commence dans les bureau de la branche Japonaise de Solomon, la STNJ lors de l’arrivée d’une nouvelle recrue, Robin, une jeune hunter venue d’Italie.
 
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Les bureaux de la STNJ se trouvant dans un immeuble assez ancien. Outre le gardien et Robin, les membres sont au nombre de huit. Zaizen, le grand patron, qui dirige le fonctionnement de plus ou moins près. Il semble être à l’origine de la découverte d’une substance qui protège les hunter de la STNJ d’un grand nombres d’agressions surnaturelles, l’Orbo. Chief Kosaka est le chef opérationnel, il semble être assez à l’écart vu la poigne de fer avec laquelle Zaizen dirige la STNJ. Amon semble être le hunter ayant le plus d’expérience, c’est lui qui veille sur tout lors des chasses. Karasuma a des pouvoirs de suggestion et de vision, Sasaki est la tête brulée du groupe et Doujima la bulleuse. Quand à Michael, c’est un ex hacker qui est consigné dans les locaux de la STNJ pour avoir pénétré leur système.
 
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La première partie de l’histoire nous plonge dans les affaires courantes de la STNJ. Robin va devoir s’insérer dans l’agence. Entre Amon qui reste le plus froid possible, et le reste de l’équipe qui semble prudent face à la nouvelle venue, ca ne semblera pas des plus simple. Tous semblent attendre qu’elle fasse ses preuves, en dehors de leur chef. Heureusement, Robin se révèle être une hunter hors pair, privilégiant parfois ses méthodes à celles de la STNJ. Elle découvre cependant plusieurs choses dans son nouveau travail, principalement le fait que la STNJ capture les witch vivants au lieux de les tuer.
 
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Robin se plie sans trop de problèmes à cette contrainte. Les dossiers se suivent, les hunters chassent, et les witch sont capturés, puis emmenés dans une sorte de sarcophage par un groupe d’homme en tenue anti contamination. L’endroit ou ils emmènent tout ces prisonniers se nomme la “factory”. Pourtant, quels que soient les cas, les dossiers, les witch sont toujours plus ou moins diabolisé. Tout semble tourner autour de leurs pouvoirs. Qu’ils les utilisent pour le bien ou non, ils restent des êtres doués de pouvoirs surnaturels, inhumains aux yeux du commun des mortels. 
Tout change lorsque robin rencontre une vieille sorcière, une mathusalem, une sorcière de l’époque de la grande chasse aux sorcières de Salem. Lorsque la sorcière fait face à Robin, elle lui montre à quelle point l’histoire se répète. Des sorciers & sorcières en chassant d’autres, une même famille se battant et faisant couler le sang des leurs. Robin se met à douter, elle a toujours vécut en tant que craft user et a du mal a accepter le fait qu’elle puisse être une sorcière. Puis tout s’enchaine, un prêtre vient au japon, Le bureau de la STNJ se fait attaquer et Robin la chasseuse se retrouve chassée. Amon lui permet de s’échapper et la guide vers une personne de confiance, Nagira.
 
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Depuis ce point de chute, et avec l’aide de Nagira, Robin va tout faire pour rechercher la vérité quand à sa nature. Cette quête la mènera bine plus loin qu’elle ne l’espère et toutes les personnes qu’elles pensait connaitre se dévoileront petit à petit sous un nouveau jour. Qui est elle vraiment? Quelle est sa place? Qu’est ce que l’Orbo? Telles sont les questions dont elle devra trouver les réponses…
 
Witch Hunter Robin est l’excellente surprise de cette fin d’année. L’histoire est agréable à suivre, même s’il y a quelques longueurs, et tombe plus dans le domaine de la science fiction que du fantastique. Mais ce genre de défauts s’effacent très vite devant la réalisation et l’ambiance hors du commun pour une série TV. l’ensemble est appuyé par une bande originale des plus entrainantes.
 
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∀ Gundam (Turn A Gundam), plus qu’une histoire, une véritable Saga.

Bienvenue dans cette section consacrée à une série qui m’a particulièrement touchée, Turn A Gundam. Attention de ne pas vous arrêter devant un nom qui pourrait vous sembler rébarbatif, voire repoussant. Je ne suis pas un fan de la série des Gundam. Il faut savoir que Gundam est au japon plus qu’une simple suite de série, c’est une épopée. Se voulant oeuvre humaniste à ses débuts et tentant de garder le cap depuis la série initiale, ce malgré quelques crochets plus “commerciaux”; l’épopée des Gundam a amené un renouveau dans l’intérêt des “mechas” pour l’animation japonaise.
Suite à la grande période de Go Nagai, ou les “gentils héros” repoussaient les “vils envahisseurs” grâce à la puissance de leur robots, Gundam a replacé le robot à sa place “d’outil” tout comme un tank, une pelleteuse, et non plus comme une finalité à la série.
 
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Le sujet de Gundam est plutôt la guerre, ses tenants et ses aboutissants, la facon dont les différentes acteurs de cette guerre la vivent, surtout quand celle ci a plus des allures de guerre civile, entre humains. Turn A Gundam garde cette ligne de conduite, mais en s’attachant peut être encore plus aux gens qui se retrouvent “autour” de cette guerre ou pris dans son engrenage. De la fermière qui ne veux abandonner la terre de ses ancêtres au boulanger qui mêne la guerre à sa manière en faisant du pain, en passant par les hauts dignitaires qui tentent detourner la guerre à leur avantage, toutes les classes sont représentées. Et c’est une des choses qui nous fait vibrer dans Turn A. Vous ne suivrez pas les péripéties de 2 ou 3 héros qui combattrons un mal bien défini, mais la vie, presque au jour le jour, d’une cinquantaine de protagonistes qui voient cette guerre d’un oeil différent les uns des autres.
 
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Il n’y a pas de vrais méchants ou de vrais gentils mais des hommes avec des convictions. Savoir si elles sont bonnes ou mauvaise sera plus dur qu’on ne le pense et cette lourde tâche nous est confiée, à nous, humble spectateur. laissez moi vous raconter un peu l’univers de Turn A Gundam en espérant ainsi vous donner envie de découvrir cette série:
 
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L’histoire débute sur terre, au 21eme siècle apparement. Mais attention, pas au 21ème siècle de notre ère, le 21ème siècle après le Dark History, une période sombre ou des guerres intestines se déroulèrent entre la terre et les colonies aboutissant à des évènements qui ravagèrent la surface de la Terre. Or si on se base sur les chronologies des divers Gundam, bien que Turn A soit un peu à part, cette période sombre se situe aux alentours du 24ème 25ème siècle de notre ère. On peut donc penser que l’histoire de Turn A se déroule environ au 45 – 46ème siècle de notre ère.
 
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Après le désastre causé par le largage de la colonie sur la Terre, les survivants se sont mis à recréer une société et à faire revivre cette planète. Aussi le niveau technologique a énormément baissé, et on se retrouve dans un monde qui fait penser à l’entre 2 guerres du 20ème siècle. Ce que ces survivants ne savent pas, c’est qu’avant que le désastre n’arrive certains hommes sont partis se réfugier sur la Lune ou ils ont vévu la bas fondant une nouvelle société, attendant patiemment que leur planète natale revive. Un jour ces hommes, que nous appellerons “Moonrace”, envoient des éclaireurs voir si la planète est de nouveau habitable, et prennent contact avec les autorités de la planète.
 
 
2 ans plus tard, l’arrivée des premiers vaisseaux en provenance de la Lune se termine en une bataille que les Terriens ne peuvent gagner. En effet les “Moonrace” ont gardés et même fait évolué la technologie de l’époque pré-Dark History. Aussi le rapport de force semble évidement en défaveur des Terriens. Seulement, ceux ci vont trouver des robots de combats (Mobile Suits) qui étaient enfouis dans différents sites tel un héritage laissé par leurs ancêtres. Or lorsque ces hommes et femmes, dont les ancêtres ont tout fait pour faire à nouveau de la terre la planète qu’elle était, voient des gens dont les ancêtres ont fui, venir réclamer leur dû, ils n’ont qu’une envie, celle de renvoyer les envahisseurs chez eux. C’est ainsi que commence une guerre, rangée au début, laissant croire à de possible négociations, puis délibérément ouverte. Devant des choix fait par un petit groupes d’hommes, deux peuples qui ont les mêmes ancêtres vont se lancer dans une guerre terrible.
 
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Notons enfin la bande originale de la génialissime Yoko Kanno!
 
 
Turn A vous montrera comment cette guerre sera vécue par ces deux peuples.
 
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Yoshiyuki Sadamoto (貞本 義行)

Voici mon dessinateur / chara-designer préféré. Yoshiyuki Sadamoto, loin d’être un illustre inconnu, est vraiment la référence pour moi.Bien que du point de vue de l’utilisation de l’outil informatique je me sentes plus proche de Yoshitoshi ABe et Kouji Ogata, Sadamoto est et restera mon idole. La qualité de ses dessins n’a d’égal que la simplicité de ses traits. J’ai découvert sadamoto par le dessin animé “Fushigi no umi no Nadia”, oeuvre qui est d’ailleurs resté pour moi une référence.
 
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Même si cette illustration est totalement distincte de “Shin Seiki Evangelion”, les deux filles qui y figurent font penser à un réel clin d’oeil à la série. Pour ceux qui connaissent, vous aurez reconnu l’allusion à Ayanami Rei et Hokari Hikari. Pour les autres qui auront remarqués les Vespas, sachez que cette illustration n’a rien à voir non plus avec “FLCL”. Yoshiyuki Sadamoto, outre le fait d’être un dessinateur hors paire,et amateur de beaux véhicules, est aussi un fin connaisseur en matière d’automobile (et motocycles) européennes. Ce n’est pas par hasard si Katsuragi Misato a une Alpine, ou si l’on voit des illustrations de Shinji avec un T-shirt Citroen, ou encore si Haruhara Haruko possède un Vespa.
 
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FLCL (furikuri), sa dernière série, a été aussi une des premières productions d’animes entièrement réalisé par ordinateur sur lequel il a travaillé. Sadamoto travaille actuellement sur un OAV et un jeu PS2 qui vont de concert. cet OAV comportant apparement 4 épisode se nomme “.Hack”, et chaque épisode sortira avec un disque PS2 contenant une partie du jeu (d’après les news épluchées de ci – de là). On peut aussi noter qu’il travaille sur le chara design d’un anime tout aussi loufoque que FLCL avec une histoire de supermarché ouvrant une porte sur une autre dimension. Enfin, Yoshiyuki Sadamoto réalisera le chara-design de la suite de “Top o nerae Gunbuster!”. Vous imaginez sans doutes avec quelle impatience j’attends tout cela 😉
 
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Sadamoto a fait de nombreux autres travaux que peu de gens connaissent hors du japon. On peut déja en avoir un entraperçu à l’intérieur des artbooks Newtype “Alpha” et “Der Mond” qui lui sont consacrés. Mais quand on voit certaines de ses réalisations comme ici l’illustration de “Love & pop” (un film si je ne m’abuse), on se dit qu’on aimerait bien connaitre toute son oeuvre.
 
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La couverture d’Alpha, un artbook consacré à un certain nombre de créations de Yoshiyuki Sadamoto.
 

Kouji Ogata (緒方剛志)

Si j’avais depuis longtemps fixé Yoshiyuki Sadamoto et Yoshitoshi ABe comme faisant partie de mon “pool” de dessinateurs préférés, j’ai été agréablement surpris de pouvoir découvrir un dessinateur ayant droit à sa place de podium dans mon panthéon personnel. Comme toujours, feuilletant le mensuel Newtype, j’avais été attiré par le côté sombre et mystérieux des dessins de la série Boogiepop Phantom. Ce n’est que très récemment que j’ai enfin pu mettre la main sur l’artbook, découvrant par la même le nom de ce mystérieux dessinateur, ainsi que sur les DVD (zone 1) me permettant de découvrir cette série frissonnante.
 
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Tout d’abord attiré par les traits simples et le design épuré de ses dessins, à l’instar de mes deux autres dessinateurs favoris, je me suis retrouvé à apprécier la tendance fantomatique de nombre de dessins qu’il a fat pour Boogiepop. La dominance ocre ou bleutée qui hante ses compositions, ainsi que la série, donne cette impression d’irréalisme, nous laissant nous poser la question si nous sommes toujours dans le monde réel.
 
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Un des points forts de Kouji Ogata, c’est sa colorisation. Très différente de celle d’ABe, plus simpliste mais tout aussi évocatrice, elle nous montre là encore que l’informatique peut devenir un outil placé au même niveau que des feutres ou de la peinture, etc… La colorisation est épurée au même titre que les traits, les décors s’efface presque derrières les personnages, restant principalement illusions floues et indistinctes, ou pourtours justes esquissés. Kouji Ogata a mis en forme Boogiepop d’une main de maître, et c’est avec une impatience non contenue que j’attends ses prochaines créations.
 
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Je terminerais sur quelques dessins, dont ce croquis fantomatique du Boogiepop me laissant rêveur devant la maitrise du trait. Je compte ouvrir une section sur cette série relativement peu connue, espérant la faire découvrir à nombre d’entre vous.
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Le pitch de Boogiepop Phantom pour le lancement du DVD US de la série:
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Yoshitoshi ABe

Yoshitoshi ABe (Lain, NieA_7, Haibane Renmei, Texnolyse…) fait partie de mon trio de tête de dessinateur / chara designer / chara conceptor préférés avec Yoshiyuki Sadamoto (Nadia, Evangelion) et Kouji Ogata (Boogiepop Phantom). Il fait, à l’instar de Kouji Ogata, partie de cette nouvelle génération de dessinateurs à la fois inspirés par certains courants, utilisant des traits épurés, et epris de perfectionnismes dans les mises en scènes, et qui utilisent l’informatique comme un outil de création à part entière. Leurs créations prennent alors un aspect en marge des dessinateurs plus traditionnalistes, mais pas moins désagréable.
 
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Dans “Serial Experiments Lain” ABe verse dans un style sombre et des ambiance pesante. Le côté tranché du trait épuré et des details fourmillant dans le decors et les scènes démarque bien l’apparente proximité des personnage de l’ambiance lourde et pesante régnant autour d’eux. Dans la série toute ces impressions, cette apparente lourdeur, sont soulignées par les musiques électroniques, le peu de dialogue, la réalisation hors paire, et l’ambiance sonore étrange, qui vous donne des frissons.
 
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NieA_7 (prononcer “ni-a under seven”) sous titrée “Poor domestic anim@tion”, est une des oeuvres les plus récentes de Yoshitoshi ABe, l’ambiance est le simple opposé de ce que l’on peut trouver dans lain. Le ton léger, les couleurs vives, de la vie dans les personnages, du passage en SD (Super Deformed) accompagné bien souvent d’un dessin plus brouillon pour donner un effet de suites d’images gribouillées. De même Alors que le high tech et l’extraordinaire prévalait dans Lain, le naturel et le côté “peinture de la vie contemporaine au japon” (malgré les histoires d’extra terrestres) fait largement contrepoids dans NieA
 
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*hop*, un petit bonus de l’ISC pour moi, je suis rentré avec une dédicace de Yoshitoshi ABe (qui aime Apple apparement) et une de Shigeru Ueda (qui a mit un commentaire qui se rapproche de “le meilleur d’Apple c’est le G4” d’après traductions diverses)
 
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