Boitier Xee Connect

Alors que l’on entre de plein pied dans l’air des objets connectés, on oublie souvent qu’en dehors de la maison, une de nos possession et outil principal n’est pas ou peu connecté (ce qui pourrait changer ces prochaines années pour les nouveaux modèles, mais quid des actuels et anciens?): Nos Véhicules, et notamment l’automobile.

Certaines solutions se sont démocratisées ces dernières années avec des modules se connectant sur la prise diagnostique de votre véhicule, avec un protocole de communication suivant l’un des standard OBD2 bien souvent, et communiquant au fil des années avec un ordinateur, un pda, et désormais un smartphone par cable, wifi, ou bluetooth.

Pour avoir eu envie de tester cela, mon premier pied dans le monde de la voiture connectée fut un module Kiwi 2 bluetooth pour smartphones Android et une application principale se nommant “DASH” côté smartphone.

Il existe pleins d’autres applications, certaines bien plus techniques comme “TORQUE” qui arrivent à extraire de la voiture des données qui ne s’affichent nulle part (pression de certains circuits, compression, etc…) les informations GPS et des informations d’erreur du véhicule. Cependant “DASH” me semblait la plus à même d’amener un petit plus sur une utilisation plus “habituelle” de la voiture.

Grace à Dash, on pouvais controler ses trajets, ses kilometres, le dernier emplacement de parking du véhicule, les remontées des informations de conso, de distance et d’autonomie, ainsi que les conseils de conduite, aussi bien sécuritaire qu’éco-conduite.

L’application était géniale mais le boitier… pas des plus pratique (il fallait penser à l’allumer après chaque période d’arrêt à moins que je n’ai pas bien capté cette partie la du fonctionnement). Au moment de changer j’ai hésité entre le Kiwi3 qui effaçait ces défauts, ou passer sur le module (cocorico) Français: le Xee-Connect, ce que j’ai fait.

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Le Xee Connect a l’avantage d’intégrer un gps et une puce data qui lui permettent de communiquer 24/7 avec votre tel. des lors, vous connaitrez suivant votre véhicule plus ou moins d’information. Le mien étant un des moins bien supporté, j’ai ceci: état de verouillage et d’allumage des feux du véhicule avec possibilité d’alerte, suivi des distances parcourues et temps de trajets, localisation en temps réel du véhicule.

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Cela fait certes peu, cependant le constructeur promet des évolutions de fonctionnalités, ce qui s’est confirmé, puisque la fonctionnalité de suivi de parcours est arrivé avec une mise à jour récente de leur application et de leur site.

Vu le tarif, cela semble valoir le coup, et j’avoue que je vais profiter d’avoir affaire à une boite Française pour faire du bug report et des requêtes de fonctionnalités, quitte a leur proposer de faire des tests avec mon véhicule 😀

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La Ville en Yikebike

Avant tout, je vais vous parler de transporteur électrique, personnel. Qu’est ce qu’un TEP? C’est un véhicule de transport alimenté par électricité, dédié aux déplacements urbains, tels le Segway, le Yikebike, le Solowheel, le Airwheel, le S-Walker, etc…
 
Le problème de ces véhicules est qu’ils ne sont encadrés, aujourd’hui, ,  par aucun cadre légal pour circuler dans nos villes. Cela ne veut pas dire qu’ils sont interdits à la circulation, mais plutôt qu’à défaut de loi, il faut composer entre les pistes cyclables, les trottoirs et voies piétonnes, et les rues, en utilisant le bon sens.
 
Cependant nous espérons que les autorités locales ou nationales vont donner un cadre légal à l’utilisation de ces véhicules sur la voie publique.
 
En effet, ces véhicules ont beau en être à leur prémices dans nos villes, ils peuvent parfaitement trouver une place de choix dans la catégorie des deux roues motorisés de petite cylindrée sur les petits trajets (ces véhicules motorisés, scooter ou cyclos sont souvent pourvu de moteurs deux temps, parmi les plus polluants dans nos villes). Les comparer ou les mettre face aux vélos classiques est une erreur de jugement. Les gens qui veulent utiliser un vélo, et donc utiliser leur propre force motrice, ne se dirigeront pas vers les transporteurs électriques personnels.
 
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Le vélo ne sera pas en concurrence avec ces nouveaux moyens de transports. Les gens qui pourraient avoir un intérêt dans ce nouveaux types de véhicules sont identifiables:
 
ne souhaitent pas utiliser de vélos
ne souhaitent pas louer de vélo’v ou autres vélib
souhaitent un engin motorisé
parcourent une distance entre 5 et 14 km A/R pour leur trajet maison/travail ou pour le complément de trajet entre les transports et leur destination.
 
Aujourd’hui, il y a une sorte d’incompréhension face à ce type de véhicules, et cela est bien dommage. Si je regarde du côté de ma ville, ne serait ce que dans l’article de Lyon Capitale sur le Yikebike qu’ils ont pu tester et présenter. Bien entendu il y a eu d’autres articles, comme celui de la Tribune, ou des  Mais nous allons déchiffrer cela ensemble.
 
 
Quand vous lisez l’article, la conclusion peut sembler un peu abrupte, qui au lieu d’ouvrir pleinement la question sur le besoins d’insérer ce type de véhicules dans nos ville,  insiste trop sur le cadre légal, et jette un froid. Dommage alors que le fond de l’article est correctement présenté, malgré quelques incohérences que j’ai pu relever:
 
Pour la remarque sur la circulation sur trottoir (et voies piétonnes par extention) je dirais que c’est du bon, sens. Tout comme cela nous arrive à vélo (j’en croise tout les jours), il arrive qu’on utilise des bouts de voies piétonnes ou trottoirs, tout comme le font les entreprises de tourisme qui utilisent le Segway et que la ville de Lyon autorise à utiliser en espace urbain (et parfois sur trottoir et voies piétonnes, oui, alors que la vitesse maximale du Segway est presque identique à celle du YikeBike, et toutes deux sont bien inférieur aux vitesses maximales des vélos). Le plus important c’est de faire attention aux piétons et d’être prudent. 
 
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En ce qui concerne le commentaire de Maurice sur le site de Lyon Capitale. On voit l’incompréhension des gens face à ces nouveaux moyens de transports. Les TEP ne sont pas là pour remplacer le vélo, et les gens qui vont préférer ce type de transport ne veulent pas pédaler. ( Certains diront qu’on est feignant, mais pour ma part j’assume et je suis un ardent défenseur de la vision de Churchill sur le sport)
 
Voilà pour le côté généraliste des transporteurs électriques personnels. Maintenant, passons plus précisément au Yikebike.
 
Quand j’ai commencé à chercher un moyen de transport personnel propre pour la ville j’ai commencé à regarder du côté de l’électrique. Il y a pleins de possibilités: scooter électriques, vélos à assistance électrique, et les transporteurs personnels électriques.
 
Je vis en appartement et je n’ai pas de garage ou box personnel, de plus, mon lieu de travail ne possède pas de parking gratuit ou de zone de stationnement pour deux roues. J’ai donc abandonné toute idée de véhicule que je devrais laisser garé accroché dans la rue. Le Segway n’était pas assez compact et surtout très cher (7000€ prix d’appel), je l’ai donc mis de côté, mais le concept me plaisait. 
 
Je me suis alors lancé dans une recherche de “concurrent Segway” sur notre ami Google. C’est ainsi que j’ai découvert le YikeBike, sorti en 2009 en Nouvelle Zélande, mais qui n’avait pas encore d’importateur exclusif en France, juste un revendeur dans tout l’hexagone.
 
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Le YikeBike m’a tout de suite plu. Design, faisant penser aux grands cycles de la fin du 19ème siècle, il surfe sur la mouvance néo-rétro du design automobile de ces dernières années (dont la Twingo fait désormais parti avec son design très “supercinq”). Le véhicule est compact, efficace, a une vitesse de pointe tout à fait correcte de 23 km/h, un poids contenu de 14 Kilos pour le modèle le moins onéreux, l’autonomie correspond parfaitement à mes besoins, et en terme de tarif, on se rapproche plus du scooter.
 
Oui le YikeBike n’est pas donné, mais il fait son prix, mettez en comparaison des  scooters électriques, des vélos à assistance électriques, et regardez la compacité de l’engin, vous comprendrez que l’on en a pour son argent. Comptez surtout que vous n’aurez pas de révisions à faire, de plein d’essence, d’entretient, ou d’assurances à prendre, et vous allez commencer à comprendre la dimension du retour dur investissement.
 
Mais ce n’est pas tout, car, comme le ferait si bien remarquer “Jezza” (aka: Jeremy Clarkson), “it has a button that just put a smile on your face, look!”®. En effet, une fois habitué le pilotage de l’engin est très plaisant, et on se prends au jeu 🙂
 
La prise en main de l’appareil est pourtant déroutante au début, avec le guidon à l’arrière et les pieds posés sur la roue avant qui tourne de droite à gauche au gré des coups de guidon, cependant, les bases viennent vite, la prise de confiance prends quelques minutes (lorsque l’on est habitué au minimum à faire du vélo! sinon plus… YikeBike Malaysia faisant tester le YikeBike a de complets novices ) et le perfectionnement permettant d’être à l’aise en toute situation prends lui une poignée d’heures. 
 
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Une fois dompté, c’est un véritable plaisir que de chevaucher cet engin d’un genre nouveau. La position de pilotage est agréable, et confortable, et il ne suffit plus que de regarder droit sur l’horizon en jouant entre l’accélérateur et le frein…
 
Je dois avouer qu’à ce jour les rues de Villeurbanne sont pour la plupart un peu meurtries de patchwork de bitume, et c’est la raison pour laquelle je préfère utiliser les petites rues qui ont une circulation automobile moins dense, mais les projets de la ville incluent la refonte du cours Emile Zola, avec de véritables voies cyclable apparemment, donc dans un futur pas trop lointain nous auront des voies confortables pour rouler.
 
Maintenant j’attends tout de même un engagement des politique, en commençant par nos Maire et la communauté de la métropole du Grand Lyon, par le biais de décrets pour donner le cadre légal dont nous avons besoins afin d’être en règle.
 
En attendant cela, je resterais heureux utilisateur de ce produit, en faisant mon maximum pour ne pas déranger les autres usagers qu’ils soient motorisés ou piétons, et je piloterais prudemment, mais avec un grand plaisir et le “smile” 🙂
 
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15/03/2014 – Réaction à l’article de Lyon Capitale

Dans les commentaires de l’article de Lyon Capitale j’ai trouvé cette réponse du rédacteur à un commentaire de la société qui est venue présenter le YikeBike à Lyon (et qui s’étonnait du changement de ton entre leur présentation et la conclusion de l’article).

“Bonjour, Lyon Capitale reste un média indépendant qui privilégie le recul et l’analyse. Nous ne pouvons pas conseiller un tel deux roues destiné selon vos mots “à des chemins privés”.Quant à Mr Vesco, il s’est surtout inquiété de votre vitesse dans une rue piétonnière, confirmant la difficulté de conseiller un tel produit pour tous.Il est important que le législateur autorise ou non ce genre de véhicule sur la route ce qui n’enlève pas ses qualités dont nous parlons dans cet article.”

J’ai pensé qu’il fallait répondre, car cette réponse semble bien partisanne et peu fondée:

“Excusez moi de prendre cet échange en cours, mais votre argumentation est fort bancale, cela manque de recherche, ce qui est un peu la base du travail de journaliste. Savez vous que la vitesse _moyenne_ d’un vélo est de 16 a 20 km/h, et la vitesse maximale est de bien plus que celle des YikeBike et Segway, et que la ville de Lyon permet a une société de tourisme d’utiliser les Segway sur voies piétonnes, je ne penses pas que 3km/h de difference fasse du YikeBike un danger.

De plus je ne penses pas que la vitesse maximale soit le véritable problème. si c’était le problème on ne tolérerait pas la circulation des vélos sur les voies piétonnes. Je dirait même plus, si telle était la façon de penser de nos politique, il serait impensable de laisser circuler en ville, sur des voies limitées a 50km/h des véhicules pouvant atteindre 150 ou 200km/h, hors ce n’est pas le cas 🙂

L’origine des excès ne vient pas des capacités d’un véhicule, mais bien de ce qui se trouve entre l’assise et les commandes, c’est a dire l’être humain. Ensuite si vous persistez dans ce raisonnement absurde, deux solutions: soit cela signifie que nos politiques souhaitent freiner l’arrivée de ce genre de véhicules qui pourraient désengorger nos villes des cyclomoteurs a faible cylindrée (mais fort pollueurs), ce va donc a l’encontre du discours écologique qu’ils ont.

Soit vous insinuez que les potentiel propriétaires de ces véhicules (les TEP comme le YikeBike, Segway et autres) sont de par nature des gens qui sont mauvais, ne respecteront pas les autres citoyens et rouleront en toute circonstance a la vitesse maximale du véhicule, sans se soucier du danger qu’ils génère, mais la on entre dans la discrimination, voir de la diffamation, et je me sens vise, étant le premier “Yikebiker” a Lyon.

Enfin je terminerais que ce n’est pas a un journaliste de décider si c’est bien ou pas, et si ces mots sont ceux d’un homme politique local, je l’invite a venir observer l’un de mes parcours maison travail en YikeBike, afin de confirmer si oui, ou non je suis par nature un danger sur la voie publique parce que je conduit un véhicule qui a une vitesse de pointe “dangereuse” de 23 km/h 😀 Par contre je veux bien qu’ils votent la creation de plus de pistes cyclables 😉 Merci!”

Mémoires de pilote

Puisque j’en suis à la refonte de mon site j’en ai profité pour remettre à plat un site que j’avais fait sur les mémoires de pilote de mon père. Mon père était pilote de Simca Rallye 2, et faisait partie du team SRT Chenove. Il a courut plusieurs années, et a même été champion de France en 1979. Pour vous donner une idée, le trophé Kléber, puisque c’était le championnat dans lequel courait mon père, était l’équivalent des plus actuelles Clio cup ou autres championnats sur voitures compactes “de série”.

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Le site: Simca Racing Team

Tout cela pour dire que j’ai bien bataillé avec Drupal mais j’ai réussis a faire quelque chose de simple et fonctionnel pour que d’autres personnes puissent s’en servir et que j’ai juste à administrer la mécanique.

KEEP CALM and BE A LORD!

Après le chapitre très “Competizione” de la passion automobile, j’aimerais revenir sur un autre véhicule et une autre marque “Passion”. Land Rover est une marque passionnelle comme aucune autre. Mon premier Range Rover d’occasion je l’ai acheté en été 2007, après qu’un très bon ami m’aie trimballé au salon du 4×4 avec lui dans sa Jeep Wrangler (spéciale dédicace à Pierrot!). J’ai craqué pour un Range de 1987, un v8 à carbu de 3,5l en robe orange “G4 Challenge” (la couleur des premières éditions car par la suite le orange en question s’est rapproché du rouge). Comme me l’a si souvent dit Caro, la couleur ce doit être à cause des souvenir de la Simca Rallye 2 que mon père nous a montré maintes fois en photos, bref, un caprice de grand gosse!

J’ai eu un autre Range par la suite, mais j’ai du m’en séparer pour des raisons persos. Cependant, ce Range Rover “G4 Challenge” surnommé “Nekobus” fait toujours partie de la famille et a même rendu récemment de fiers services à la famille et à moi même.

Je reviendrais un peu sur son histoire un peu plus tard aussi…

En attendant pour ce qui est du “BE A LORD” il faut savoir que le Range Rover, en dehors d’être l’ancêtre et l’icône des SUV de luxe, c’est un véhicule qui peut passer partout et qui pourra vous déposer au pied du plus luxueux des hôtels après avoir traversé le pire des marais, et gardera malgré tout son allure de Lord anglais.

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KEEP CALM and RACE ON

C’est le message que j’avais envie de donner aux petits rigolos parmis mes potes qui s’amusent à critiquer mes goûts automobiles!

Ma passion pour Alfa Romeo, et notamment pour mon Alfa, je la dénie pas. Je kiffe la marque, la voiture, ses qualités et défauts, c’est passionnel, et rien ne pourra le changer!

Alors votre dutch qualitat, gardez la! Moi je roule différent! Spéciale dédicace à “ma patate”©®™ qui se reconnaîtra.

Sinon plus sérieusement, ma titine c’est une Alfa Romeo GTV (916) 2.0L Twin Spark de 2001 en livrée Lusso Rosso Alfa. Elle dépote bien et c’est un réel plaisir de conduire – même en respectant les vitesses limites – sur les petites routes de campagnes (j’ai récemment pu m’éclater entre la région des monts du lyonnais et du beaujolais, mais sans prise d’alcool, je précise pour ceux qui ne me connaissent pas). D’ailleurs, pour éviter d’avoir trop d’envie de vitesse, j’ai eu le plaisir de voir que ce véhicule était présent dans GranTurismo 5, (en version V6, mais avec quelques réglages on arrive à recréer le comportement et la puissance d’une TS), et je me fais parfois quelques dépassements tout à fait légaux, sur le Nürburgring si cher à James May.

Je reviendrais plus tard la dessus 🙂

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