Vous n’avez jamais été très tenté par l’animation japonaise? Vous n’adhérez pas trop aux clichés des productions du pays du soleil levant? Vous vous dites que les japoniaiseries à part Pokemon ou Naruto, ils ne savent rien faire? Ou bien vous pensez que le seul artiste valable soit Hayao Miyazaki, ou plus largement le studio Ghibli? Peut être n’avez vous pas croisé la route de certaines productions nippones qui sortent de l’ordinaire, et qui valent d’être vues. Aujourd’hui je vais vous parler de “Higashi no Eden”.
Higashi no Eden est un de ces OVNI des créations nippones, une création originale qui nous emmène dans un thriller haletant et hors du commun.
L’histoire commence dans un futur proche ou le Japon a fait face à une étrange attaque terroriste nommée “Careless Monday”, ou une série de Missile a touché le pays sans faire une seule victime.
Le héro, Akira Takizawa, nous le découvrons dans une situation peu commune. Entièrement nu, un revolver dans une main, un téléphone portable dans l’autre, il fait face au part de la Maison Blanche, à Washington D.C.
Ayant perdu la mémoire, il va tenter de courir à la recherche de son identité, avec l’aide d’une jeune femme, Saki Morimi, qu’il rencontre par hasard au tout début de son périple.
Son unique atout, son téléphone, celui ci, chargé de 8,2 milliards de yens (environ 56 millions d’euros), et une opératrice répondant au doux nom de Juiz, qui répond à chacune de ses demandes, aussi exotiques soit elles.
Au fur et à mesure qu’Akira va retrouver les pièces du puzzle de son identité, il va aussi réaliser qu’il n’est qu’un simple joueur, un des douze “Seleção” dans un jeu grandeur nature, dont le but est de sauver la Nation Japonaise d’un péril certain. Ce jeu, organisé par un certain “Mister Outside”, est en fait une vértable course contre l’argent, car le gagnant sera celui qui aura utilisé le mieux son argent. Si son compte tombe à zero, il sera alors éliminé.
Mais Akira ne sera pas seul dans son entreprise pour gagner le jeu, retrouver son identité, et sauver le Japon. Il sera aidé par Saki et ses amis, des “Neet” (Not in Education, Employment or Training) qui ont créé et monté un moteur d’analyse de données nommée “Higashi no Eden”, et qui leur sera d’une grande aide.
L’histoire est découpée en une série de 11 épisodes “Eden of the East” et en deux films “The King of Eden” et “Paradise Lost”, et ce sera, je vous l’assure, un très bon moment à passer devant votre télé, sur votre canapé ou sous votre couette!